dimanche 25 mars 2018

#PlanetAuteurs : Fanny Bernard

Aujourd'hui dans
"Gravitation en folie douce Majeure"
plongeons dans l'univers de l'écrivain

Fanny Bernard

Romancière et enseignante de Lettres Modernes et Théâtre dans les lycées français de l'étranger, Fanny Bernard 
est également conseillère pédagogique (Formation d'élèves et
d'enseignants en collège ou lycée). 

Fanny voyage depuis sa naissance 
essentiellement sur le continent africain.
 D'abord avec ses parents, puis seule. 
A présent, elle vit en Haïtiavec son mari et son fils. 
Son premier roman "La belle Histoire", une autofiction, 
 est paru aux Editions Baudelaire en 2015. 

Depuis, elle publie des nouvelles sur Short Edition et écrit des articles sur la vie des français du monde. 
L'an dernier, elle s'est mise à l'écriture à quatre mains 
avec Laure-Allard d'Adesky (rencontrée sur les bancs de l'école) spécialiste de romance et d'albums pour enfants.  Leur romance épistolaire paraîtra aux Editions Art en Mots en Septembre 2018: "Lettres du 26 rue des dames". 
Son dernier né est un Objet Lisant Non Identifié: roman paru aux Editions Az'art Atelier : "Le deuxième roman de Thomas Simon" paru sous mon vrai nom: Fanny Bernard. 



Vous pouvez retrouver toutes les actus de Fanny Bernard 
sur sa page Facebook
Ou sur Twitter
        

A présent, découvrons son univers
hétéroclite
à travers 
Le jeu des 20 questions :


Votre devise

« Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée » Henry James



Un seul détail et tout change, lequel ?

On devient écrivain et soudain tout est plus clair. Enfin.



La couleur qui teinte votre vie

Celles qu’on trouve sur le tissu wax : du jaune, du vert, du bleu, de l’orange et du rouge. Qui explosent aux yeux et s’impriment sur la rétine. Ou l’inverse.



Le philosophe qui guide vos pas

Gainsbourg, Marley, Bowie pour les sons.

Duras et Faulkner pour les mots.



À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

Dans les années 50 car les fringues

et la musique de cette époque me parlent. Souvent.



L'odeur qui vous fait chavirer

La transpiration de la peau noire comme celle

de ma nounou burundaise.



Le trait de caractère qui vous fait fuir

L’indolence



Ce qui force votre admiration

Ceux qui font, qui créent, qui avancent malgré les chutes,

les peurs, les silences.



Votre manie inavouable

Écrire, partout, tout le temps tout ce que beaucoup d’autres veulent taire. Et parler aussi. Plus que de raison.



Le paysage qui vous émeut

Les bougainvilliers roses, la latérite ocre, le jaune terne de la brousse africaine.



Le voyage que vous aimeriez faire

Le voyage est déjà bien entamé. Pour moi, c’est m’installer quelque part qui serait le meilleur challenge.

Mais je n’ai pas encore choisi où. 
 

Ce qui vous révolte

Les mots tabous, les peurs ancestrales qui existent

parce qu’on ne les a pas encore partagées.



Ce qui vous déstabilise

Lorsqu’on critique ma personne au travers de mes écrits.

Ne mélangeons pas tout s’il vous plait !



Votre source d'inspiration majeure

Mes proches, ceux qui acceptent que je parle à leur place, les habitants de mes pays d’accueil et mes lectures.



Votre décor idéal d'écriture

 N’importe où avec mon ordinateur : un aéroport, un hôtel, un café, un parc ou juste à mon bureau. 
Il faut juste que l’envie soit là.


Votre plus étonnante rencontre

J’en fais tous les jours, le monde est si petit. Je retrouve toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un quand j’arrive quelque part.



Votre style d'écriture

 Une des maisons d’édition qui a refusé mon deuxième roman m’a reproché « d’imposer au lecteur un rythme haché qu’il ne souhaite pas suivre. » Heureusement pour moi, certains s’y astreignent !



Si vous pouviez changer une chose dans ce monde

 Je voudrais qu’on arrive à se transmettre, à se dire comment chacun fonctionne, à écouter et à chercher à comprendre. A s’entendre.



Un mot magique ?

« Poupée » pour la magie blanche, 
« croute » pour la magie noire !



Ce que vous souhaitez véhiculer à travers vos écrits

 L’envie d’y croire. L’envie d’écrire. L’envie de crier.

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