Aujourd'hui dans
"Gravitation en folie douce Majeure"
plongeons dans l'univers de l'écrivain
Fanny Bernard
Romancière et enseignante de Lettres Modernes et Théâtre dans les lycées français de l'étranger, Fanny Bernard
est également conseillère pédagogique (Formation d'élèves et
d'enseignants en collège ou lycée).
Fanny voyage depuis sa naissance
essentiellement sur le continent africain.
D'abord avec ses parents, puis seule.
A présent, elle vit en Haïtiavec son mari et son fils.
Son premier roman "La belle Histoire", une autofiction,
est paru aux Editions Baudelaire en 2015.
Depuis, elle publie des nouvelles sur Short Edition et écrit des articles sur
la vie des français du monde.
L'an dernier, elle s'est mise à
l'écriture à quatre mains
avec Laure-Allard d'Adesky (rencontrée sur les bancs de l'école) spécialiste de
romance et d'albums pour enfants. Leur romance épistolaire paraîtra aux Editions Art en Mots
en Septembre 2018: "Lettres du 26 rue des dames".
Son dernier né est un
Objet Lisant Non Identifié: roman paru aux Editions Az'art Atelier : "Le deuxième roman de Thomas Simon" paru sous mon vrai nom: Fanny Bernard.
Vous pouvez retrouver toutes les actus de Fanny Bernard
sur sa page Facebook
Ou sur Twitter
A présent, découvrons son univers
hétéroclite
à travers
Le jeu des 20 questions :
Votre
devise
« Il
est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée » Henry James
On
devient écrivain et soudain tout est plus clair. Enfin.
La
couleur qui teinte votre vie
Celles
qu’on trouve sur le tissu wax : du jaune, du vert, du bleu, de
l’orange et du rouge. Qui explosent aux yeux et s’impriment sur
la rétine. Ou l’inverse.
Le
philosophe qui guide vos pas
Gainsbourg,
Marley, Bowie pour les sons.
Duras
et Faulkner pour les mots.
À
quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
Dans
les années 50 car les fringues
et
la musique de cette époque me parlent. Souvent.
L'odeur
qui vous fait chavirer
La
transpiration de la peau noire comme celle
de
ma nounou burundaise.
Le
trait de caractère qui vous fait fuir
L’indolence
Ce
qui force votre admiration
Ceux
qui font, qui créent, qui avancent malgré les chutes,
les
peurs, les silences.
Votre
manie inavouable
Écrire,
partout, tout le temps tout ce que beaucoup d’autres veulent taire.
Et parler aussi. Plus que de raison.
Le
paysage qui vous émeut
Les
bougainvilliers roses, la latérite ocre, le jaune terne de la
brousse africaine.
Le
voyage que vous aimeriez faire
Le
voyage est déjà bien entamé. Pour moi, c’est m’installer
quelque part qui serait le meilleur challenge.
Mais
je n’ai pas encore choisi où.
Ce
qui vous révolte
parce
qu’on ne les a pas encore partagées.
Ce
qui vous déstabilise
Lorsqu’on
critique ma personne au travers de mes écrits.
Ne
mélangeons pas tout s’il vous plait !
Votre
source d'inspiration majeure
Mes
proches, ceux qui acceptent que je parle à leur place, les habitants
de mes pays d’accueil et mes lectures.
Votre
décor idéal d'écriture
N’importe
où avec mon ordinateur : un aéroport, un hôtel, un café, un
parc ou juste à mon bureau.
Il faut juste que l’envie soit là.
Votre
plus étonnante rencontre
J’en
fais tous les jours, le monde est si petit. Je retrouve toujours
quelqu’un qui connaît quelqu’un quand j’arrive quelque part.
Votre
style d'écriture
Une
des maisons d’édition qui a refusé mon deuxième roman m’a
reproché « d’imposer au lecteur un rythme haché qu’il ne
souhaite pas suivre. » Heureusement pour moi, certains s’y
astreignent !
Si
vous pouviez changer une chose dans ce monde
Je
voudrais qu’on arrive à se transmettre, à se dire comment chacun
fonctionne, à écouter et à chercher à comprendre. A s’entendre.
« Poupée »
pour la magie blanche,
« croute » pour la magie noire !
L’envie
d’y croire. L’envie d’écrire. L’envie de crier.
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